Jouer et apprendre avec les TQuiz

Valérie Larose

© APMEP Mars 2021

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TQuiz s’apparente à un jeu de Tetris : sélectionner au plus vite la bonne réponse avant que la question ne touche le « sol ». C’est une application qui fonctionne sur smartphones, tablettes et ordinateurs.

Côté élève : aucune installation, l’élève doit juste récupérer le lien du TQuiz créé par l’enseignant.

Côté enseignant, deux options :

Option 1 :

piocher dans la banque de ressources un TQuiz qui vous convienne et transmettre son URL aux élèves. Le nombre de ressources n’est pas très important mais cela peut évoluer.

Option 2 :

créer ses propres TQuiz. Pour cela, il faut installer l’application EpsilonWriter et se lancer. Le mode d’emploi signale une prise en main intuitive, facile… Cela demande tout de même un investissement certain. Je conseille d’en tester plusieurs pour bien repérer les types de questions et de réponses envisageables. Plus votre TQuiz sera clair dans votre tête, plus sa création sera facile.

En choisissant l’option de création en open source, les collègues pourront modifier votre TQuiz pensez-y, la collaboration permet de gagner du temps !

Pour quelques exemples et le mode d’emploi : .

Un article complet paru sur Sesamaths avec des retours d’expérience, un mode d’emploi : .

J’ai utilisé des TQuiz de collègues avec mes élèves de Seconde dans le cadre des classes virtuelles. Les élèves étaient répartis en groupe de quatre et avaient le lien via le chat. Un élève du groupe partageait sa connexion avec les autres et ainsi le groupe pouvait jouer.

Lorsqu’un élève a accès à un TQuiz, plusieurs modes s’offrent à lui :

J’ai suggéré aux élèves d’activer le mode Entraînement afin qu’ils disposent de temps pour choisir collectivement la réponse.

Les élèves devaient se mettre d’accord pour une réponse d’où des échanges fructueux. Je circulai d’un groupe à l’autre pour repérer les difficultés, répondre aux questions et une fois tout le groupe classe revenu dans la salle de classe principale, je pouvais revenir sur une question en particulier. Cette activité a connu un franc succès auprès des élèves, elle a rendu les classes virtuelles plus vivantes. Des élèves ont systématiquement refait les TQuiz seuls, contents de me donner leur score personnel.

Dans les TQuiz que j’ai récupérés dans la banque de ressources, les collègues avaient systématiquement rédigé des explications en cas de réponse fausse. Ceci me semble indispensable pour que l’élève puisse travailler en autonomie et progresser mais c’est du travail en amont… d’où la nécessité de mutualiser les ressources et de les enrichir.

Lors de la création, tout est paramétrable : le nombre de questions, de réponse cible, le temps de réponse.

Un barème est attribué selon que l’on répond juste, faux ou que l’on s’abstient.

Une note sur le site annonce : « La société Aristod, qui a développé ces outils, a cessé ses activités en avril 2019, du fait du très faible intérêt que ces outils ont suscité. Jean-Francois Nicaud, l’auteur principal de ces outils, les garde à disposition des utilisateurs sur ce site web pendant quelques années.»

Espérons que l’épisode COVID permettra à ce type d’outils de perdurer.

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Valérie Larose enseigne les mathématiques au lycée de Vaison-la-Romaine. Elle est membre de l’équipe de rédaction d’Au fil des maths.