Éditorial (547)
© APMEP Mars 2023
⋅⋅⋅⋅⋅⋅⋅⋅⋅⋅♦⋅⋅⋅⋅⋅⋅⋅⋅⋅⋅
Nous nous sentons bousculés. Les annonces se multiplient et il nous faut glaner dans la presse les communiqués, les BO ou autres notes de service, diverses informations, injonctions souvent contradictoires, toujours à charge contre les enseignants. Nous portons une attention constante à cette veille pour réagir et rappeler les positions de l’APMEP. Vous retrouverez dans ce numéro un long article qui permet de faire le point. Nous savons que les décisions précipitées, comme la mise en place du soutien en Sixième et en Seconde à la rentrée prochaine, peinent à aboutir à des dispositifs efficaces, parce qu’ils ne sont pas pensés en termes d’apprentissages pour les élèves et que leur organisation matérielle est souvent inadaptée et leur financement absent. Cependant, le cœur de notre action se situe dans un temps long, dans une réflexion commune que vous retrouvez dans notre revue.
Le fil rouge de ce numéro est « Suites ». La première chose qui vient à l’esprit en entendant ce mot, ce sont des activités de cycle terminal ou du supérieur. Et puis on pense à ces activités de maternelle dans lesquelles les enfants travaillent les « algorithmes » en repérant et répétant des motifs. Et qu’en est-il entre les deux ? D’autres pays ont depuis longtemps adapté ces activités à tous les niveaux de la scolarité, travaillant à chercher et exprimer des régularités en ne se limitant pas au langage algébrique mais en proposant une ouverture sur le dessin, la manipulation, le langage naturel mais aussi corporel. Ce numéro vous montrera que nous ne sommes pas en reste et que de nombreux collègues se sont saisis de ce thème pour le décliner dans des activités adaptées à tous les élèves.
Alors continuons à réfléchir, à innover dans nos classes car une fois encore, ce numéro d’Au fil des maths regorge d’idées… de la maternelle à l’université !
Claire Piolti-Lamorthe
Présidente de l’APMEP
Une réflexion sur « Éditorial 547 »
Les commentaires sont fermés.