Éditorial (557)

© APMEP Septembre 2025

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Début juillet… Écrire cet édito est l’une de mes dernières actions de l’année scolaire. J’aimerais arriver à le faire plus tôt, à mieux estimer le temps dont je vais disposer durant les dernières semaines de classe mais la réunionite et la fatigue ralentissent mon rythme. L’équipe de rédaction me laisse assez de latitude mais je ne doute pas que ses membres ont dû concevoir un modèle savant pour établir à quel moment il fallait me rappeler les délais en fonction de l’estimation des durées de fabrication de la brochure par l’équipe technique, des durées de relecture, de correction et d’impression chez l’imprimeur notamment. Comme face à chaque problème, au fur et à mesure des tentatives pour le résoudre, on affine le modèle, on le confronte au réel et on reprend la boucle de modélisation. À raison de quatre numéros par an, depuis plus de sept ans, on peut penser que leur estimation est fiable et permet de prendre des décisions éclairées !

Avec ce numéro que vous avez entre les mains démarre ma dernière année en tant que présidente de l’association. Déjà trois années écoulées à ce poste et encore trois éditos d’Au fil des maths à imaginer ! Je les écris toujours avec un peu de fébrilité parce que je me rappelle avoir pensé que je n’aurais pas les compétences nécessaires à l’exercice et que finalement j’ai découvert le plaisir de ce moment de créativité et de jeu avec les mots. J’y retrouve beaucoup du plaisir que l’on ressent en faisant des mathématiques ou en les enseignant. On est enthousiaste mais on trouve le démarrage un peu stressant, on ne sait pas trop où on va, on se croyait préparé et tout nous surprend. Alors on cherche, on s’inspire, on crée un chemin singulier. On le partage. Les retours des pairs permettent de voir les changements nécessaires.

Pour enseigner, pour résoudre des problèmes, comme pour écrire, il faut de l’enthousiasme, de la créativité, de la confiance et du commun. Tout ce que l’on trouve bien à l’APMEP.